La noix de cajou

Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un anacardier dans son jardin. Il s’avère que moi oui. Une telle aubaine ne pouvait rester dans l’ignorance. Le vague souvenir d’une rencontre entre moi et des noix de cajou sauvages dans mes plus jeunes années, me traversa l’esprit. 

On avait alors utilisé un braséro pour faire les faire rôtir.  Aujourd’hui à défaut de ce dernier, je vais utiliser mon four. Je vous avertis quand même, ça va faire de la fumée. Et oui, l’huile que sécrète la coque brûle avec la chaleur, toutefois une bonne aération fera l’affaire. 

J’ai posé les coques sur du papier alu placé sur la plaque. Mon four à T°10 soit 300 degrés pendant un certain temps. A réaliser selon son propre jugement car à chaque four sa cuisson. L’essentiel est de bien la torréfier afin de pouvoir casser la coque. Pour illustrer la progression voyez par vous même.

L’opération suivante demande un peu de temps du fait des précautions à prendre pour ne pas se faire avoir. Pour rappel l’huile de la coque est irritante donc prévoir le nécessaire. J’en fait la désagréable expérience. Maintenant je m’équipe : des gants, du papier, un récipient et un marteau. Seul, le travail parait fastidieux, donc si vous êtes plus nombreux ça ne sera que plus plaisant.

Une fois tout décortiqué, je place les noix sur du papier sulfurisé pour bien les faire sécher à basse température. Je les place ensuite dans un bocal en verre.

Cette fois-ci ma récolte a été de moins  bonne qualité, mais ça ne m’enlève rien au plaisir que j’ai à réaliser cela. Je découvre surtout que nous pouvons faire des choses avec des arbres bien présents chez nous. Grâce à d’autres pays je découvre que la pomme est utilisable, j’entends d’en avoir de nouveau pour tester cela.

Pour les curieux :
https://www.youtube.com/watch?v=F21Lslgi5jA , mis il y en a d’autres.


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