Pyé Zanmann
Terminalia catappa, le badamier bien que non endémique à la Martinique, se retrouve un peu partout voir même près des habitations. Il peut facilement atteindre les 25 m de haut. Sa ramure circulaire et ses feuilles bien larges offrent un feuillage touffu qui lui donne d’ailleurs la réputation de pare soleil. En effet, il fournit un ombrage appréciable près des plages et des maisons (ceci dit en passant, de moins en moins près de celles-ci, ce à cause du déboisement et du problème que cause le réseau racinaire de l’arbre).

Le fruit qui porte le nom d’amande est couvert d’une chair comestible dense quasi assimilable à une coque et en son centre, un petit noyau blanc appelé noix. Pour y parvenir, il faut faire preuve de beaucoup de patience. Beaucoup de travail pour une petite récompense tendre au goût agréable.
Cela laisse à penser que son introduction voilà plus d’un siècle aux Antilles avait un but plus ornemental que nourricier. Toutefois, grâce aux recherches, on peut dire qu’il nous réserve un intérêt non négligeable dans la domaine médicinal. Toutes les parties de l’arbre sont utilisables. Néanmoins ce sont les feuilles que l’on utilise le plus souvent pour traiter “ l’asthme, les troubles hépatiques” et “dysenterie”. De plus, “de récentes études ont montré une activité d’inhibition sur le virus VIH 1”. Par ailleurs, “les feuilles ont montré une activité hépatoprotectrice contre les dommages occasionnés par les molécules hépatotoxiques, mais aussi des effets hypoglycémiants” qui pour le coup pourraient servir dans un traitement du diabète.

Pour les amis aquariophiles, les feuilles sèches sont une véritable manne. Leur richesse en agents actifs apportent un plus à l’eau des poissons, crevettes et autres petits crustacés en élevage. Sous forme de complément alimentaire, elles les protègent des maladies, des mycoses, acidifient l’eau naturellement et les aident au niveau de la reproduction.
En somme des animaux sans stress et bien portant vivront forcément mieux, plus longtemps. Il conviendra juste de laisser les feuilles sécher à l’abri du soleil puis d’en introduire directement dans le bac. Les principes actifs se répandront petit à petit pendant 1 à 3 semaines. La connaissance est notre meilleure amie. Cet arbre présent un peu partout en Martinique nous est totalement inconnu. Nous sommes en présence d’un produit en accès libre ayant la capacité de répondre à bien des maux à la fois pour les humains et les animaux.
Sources:
http://agarta972.free.fr/
http://www.martinique.developpement-durable.gouv.fr/